Le père de Dodi Al-Fayed, ami de la princesse Diana, veut que toute la correspondance ainsi que les entretiens confidentiels, notamment ceux avec le prince Charles, soient rendus publics lors des audiences préliminaires dans le cadre de l'enquête de la justice britannique sur la mort de la princesse Diana et de son fils à Paris en 1997, rapporte dimanche The Observer.
Les audiences doivent se tenir à partir de lundi à la Haute cour de Londres.
Mohamed Al-Fayed, milliardaire d'origine égyptienne et propriétaire du grand magasin de luxe londonien Harrod's, s'est plaint que si ces audiences devaient se tenir à huis clos, cela confirmerait sa thèse d'un complot organisé au plus haut niveau de l'establishment britannique, poursuit l'hebdomadaire.
Selon The Observer, les avocats de Fayed pensent qu'il y a matière à rendre publics les documents confidentiels de l'enquête de l'ancien patron de Scotland Yard, Lord John Stevens.
Ce dernier avait déclaré, le mois dernier, sans fondement les allégations d'un complot et qualifiait de ""tragique accident"" le crash de la voiture provoqué par une vitesse excessive alors que le chauffeur, qui avait 1,74 gramme d'alcool dans le sang, cherchait à fuir les paparazzis.
Pour sa part Mohammed Fayed avait qualifié de ""foutaise"" les conclusions de l'enquête.
Lord Stevens avait demandé au prince Charles si ce dernier avait l'intention de tuer son ex-femme comme Diana le pensait à tort.
L'ancien haut responsable de la police avait été en correspondance avec le prince Philip, époux de la reine Elizabeth II d'Angleterre, que Fayed avait accusé d'orchestrer un complot en raison de l'opposition de l'establishment, compte tenu que la mère du futur roi, le prince William, risquait de se marier avec un musulman, ajoute The Observer.