Atelier de formation à Oujda sur l'éducation aux droits de l'homme<br /></br>
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- Écrit par SEZAME
- Catégorie : Actualités Maroc
Les intervenants à l'ouverture des travaux ont relevé qu'Amnesty international ne s'intéresse pas uniquement à la question de violation des droits de l'homme mais aussi à l'action préventive à travers l'éducation aux droits de l'homme.
Ils ont rappelé que la politique de l'enseignement au Maroc s'inscrit dans une stratégie de renforcement de cette éducation et son intégration dans le système scolaire, et ce, dans le sillage des mutations que connaît le pays et conformément à une politique volontariste de consolidation de la démocratie et de modernisation des institutions, tout en étant conscient que l'enseignement est le seul moyen de qualifier l'être humain à participer à l'édification de la société et à relever les défis.
Ont été également évoquées les réformes que connaît le secteur de l'enseignement, dont la révision des programmes et méthodes pour l'ancrage des droits de l'homme et la diffusion des valeurs de respect, de tolérance, d'égalité et de justice.
Le représentant de la section Maroc a rappelé les réalisations accomplies dans le cadre de la décennie des Nations unies pour l'éducation aux droits de l'homme pour la période 1995-2004, en partenariat avec des secteurs gouvernementaux.
L'action est axée, dans le cadre du plan mondial d'éducation aux droits de l'homme pour 2005-2007, a-t-il dit, sur les systèmes scolaires primaires et secondaires en partenariat avec le Ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique, en vue de la mise en oeuvre de programmes éducatifs prônant citoyenneté et démocratie à travers des activités de stages au profit des formateurs, enseignants et fonctionnaires administratifs.
Le programme de l'atelier vise à inculquer aux participants la capacité de méthode d'enseignement créative et diversifiée, en plus de l'encouragement du comportement démocratique dans les espaces scolaires et la création de réseau d'éducation aux droits de l'homme pour davantage de communication entre éducateurs, d'échanges d'expériences, d'idées et de concertations pour plus d'efficacité, de participation et d'enthousiasme.
La représentante de la section Norvège a évoqué la place d'Amnesty international dans son pays, indiquant que cette section compte 445.000 membres représentant le 1/10ème de la population et qui apportent un soutien matériel, qui a permis l'élaboration de programmes d'éducation aux droits de l'homme dans 13 pays, dont le Maroc.
(MAP). Oujda, 20 mai.